Anne Del Pozo
Elle collabore depuis près de 20 ans à différents magazines en qualité de journaliste.
Elle y traite de sujets articulés essentiellement autour de la finance, des flottes automobiles, du voyage et du tourisme d'affaires ou encore des ressources humaines. Anne del Pozo participe également à la rédaction de nombreux témoignages clients et de newsletters d'entreprise.
Face aux défis des PME, les ERP* doivent gagner en agilité
La compétitivité des entreprises, confrontées à une conjoncture économique, sociale et financière toujours fluctuante, est étroitement liée à leur capacité d’adaptation et de réactivité. Pour faire face à ces défis, les PME ont besoin de s’appuyer sur des systèmes d’information agiles, évolutifs et répondant à leurs problématiques de gestion métier.
Quelle formation pour le dirigeant en fonction ?
Guillaume Andrieu d’Iray - Dirigeant de Promotool
"Mon Executive MBA d’HEC a renforcé mon discernement stratégique"
Pourquoi être repassé par la case formation ?
Guillaume Andrieu d’Iray : Pour repositionner notre agence web Promotool, que j’avais créée en 2001, nous devions changer de « business model ». Or, j’étais arrivé en panne d’idées stratégiques. Bien qu’entrepreneur dans l’âme, j’avais tout de même besoin de prendre du recul, de m’appuyer sur un support méthodologique me permettant de réfléchir à notre stratégie de développement. Autant de besoins qui m’ont amené à pousser la porte d’HEC pour y suivre un Executive MBA.
Quand la formation se met au service de la performance
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Véritable outil de développement des compétences personnelles et des conditions de maintien dans l'emploi, la formation peut concilier les intérêts du salarié et de l'entreprise. Encore faut-il qu'elle s'inscrive dans une stratégie préalablement étudiée par l'entreprise et son collaborateur et que le choix du cursus réponde aux besoins de l'une comme aux objectifs de l'autre.
L’intégration des personnes handicapées, source de performance
L’intégration réussie des collaborateurs handicapés passe par la mise en œuvre de différentes procédures. Des démarches qui, en s’intégrant à l’ensemble des processus RH de l’entreprise, peuvent participer au développement de sa performance.
Les nouvelles vertus de la formation Continue
Publiée au journal officiel du 25 novembre dernier, la nouvelle Loi relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie a notamment pour vocation de renforcer l’employabilité des salariés et demandeurs d’emplois. Elle revoit à ce titre les principes de répartition des fonds collectés et revisite les dispositifs de formation professionnelle continue.
« Juste et efficace». Tels furent les termes employés par Christine Lagarde, Ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, et Laurent Wauquiez, son Secrétaire d'Etat à l'Emploi, pour qualifier la loi sur la formation professionnelle continue. «Cette réforme, présentée alors comme une véritable arme «anti-crise» était indispensable pour décloisonner le système de la formation professionnelle afin de faciliter les passerelles entre les métiers nécessaires aux cours de sa vie professionnelle et faire en sorte que le système profite à ceux qui en ont besoin», déclarait Laurent Wauquiez, à l'occasion d'un conseil des ministres.
Vers des flottes automobiles « Éco-responsables »
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De plus en plus, les entreprises se posent la question de rendre progressivement leur flotte automobile « éco-responsable ». Différents leviers existent aujourd’hui pour les accompagner dans cette démarche dont l’objectif final est autant économique qu’environnemental.
Actuellement, nous assistons à une véritable prise de conscience des dirigeants d’entreprises et gestionnaires de flottes quant à la nécessité de rendre leur parc automobile plus éco-responsable. Ce sont d’abord les grandes entreprises telles que Orange notamment qui, à partir de 2007/2008, ont pris cet enjeu à bras-le-corps. Une démarche qui s’inscrivait alors en droite ligne du Grenelle de l’environnement et répondait davantage à leur volonté de communiquer sur leurs démarches en la matière. Néanmoins, à cette époque, l’offre de véhicules « verts », hybrides ou électriques, restait encore restreinte. Seuls deux constructeurs (Toyota et Honda) se positionnaient alors sur ce marché. « Depuis, des initiatives ont été mises en place par le gouvernement français et Bercy, pour inciter les entreprises à basculer progressivement vers des flottes plus vertes, explique Thomas Jobelot, responsable Ventes Sociétés chez Toyota France. Est ainsi né le bonus sur les véhicules propres, tandis que l’exemption de la taxe pour les véhicules qui émettent le moins de CO2 a davantage été mise en relief depuis le Grenelle de l’environnement ».
Des achats durables aux achats responsables
Depuis quelques années maintenant, le développement durable est devenu une préoccupation importante des directions achats. Une priorité que la crise ne semble pas avoir affectée et qui touche aussi bien la stratégie achat des entreprises que leur responsabilité sociale.
L'édition 2009 du «Baromètre Achat Durable» réalisé par HEC et Eco-vadis est sans appel. Les Achats Durables sont, malgré la crise, considérés comme «critiques» ou «importants» par 90 % des dirigeants Achats. Mais au-delà de cette perception, ce baromètre met également en évidence l'accélération de la mise en place des stratégies Achats Durables. 2009 aura ainsi été l'année de l'implémentation opérationnelle de ces démarches, les objectifs étant considérés comme «atteints» ou «en cours de l'être» par 80 % des répondants (contre 50 % seulement en 2007). Les impacts sur l'organisation sont d'ailleurs réels. Ainsi, 37 % des entreprises interrogées dans le cadre de cette étude ont mis en place une Direction Achats Durables. Par ailleurs, la formation approfondie et systématique des acheteurs a été faite dans la moitié des entreprises. Les outils spécifiques aux Achats Durables tendent également à se développer et en particulier ceux relatifs à l'évaluation des fournisseurs et à l'analyse des risques par catégorie d'achats ou par pays. A titre d'exemple, l'éditeur Ivalua a ainsi intégré les aspects relatifs au développement durable dans sa solution Ivalua Buyer. Différents modules de la solution sont concernés. Ainsi, pour l'e-sourcing, les critères de développement durable et leur pondération sont intégrés dans les consultations lors des appels d'offres. Concernant le référentiel fournisseur, il gère pour chaque dossier l'ensemble des informations relatives au développement durable comme les rapports d'audits, les plans d'actions ou les certifications obtenues.
Voyages d’affaires, vers une mobilité étendue
Alors que l’usage par les particuliers des smartphones et des tablettes tend à se démocratiser, ces technologies entrent de plus en plus dans les entreprises et contribuent à créer de nouvelles attentes chez les collaborateurs en déplacement. Des besoins auxquels les prestataires du voyage d’affaires entendent répondre.
Si la démocratisation de l’usage des technologies de la mobilité pose encore certains problèmes, notamment de sécurité des données, elle confère cependant aux utilisateurs, comme aux entreprises, un certain nombre d’avantages. « D’un coup, avec les technologies mobiles, les salariés sont devenus très autonomes dans la réservation de leurs voyages d’affaires, explique Stanislas Berteloot, directeur marketing KDS. Désormais, ils ont la possibilité de réserver leur voyage depuis leur mobile d’où qu’ils soient, 24h/24 et ce, parfois à un meilleur coût ! ». Les prestataires du voyage, quels qu’ils soient (opérateurs de cartes, agences de voyages, plates-formes hôtelières, éditeurs, transporteurs…), l’ont d’ailleurs bien compris et travaillent tous à la déclinaison de leurs outils sur des terminaux mobiles. Les transporteurs aériens et ferroviaires proposent ainsi depuis maintenant quelques années, des outils de réservation sur mobiles, agrémentés pour la plupart de services additionnels tels que l’information en temps réel, personnalisée, voire en push sur l’état du trafic ou autres retards. Depuis, les services proposés par ces applications mobiles se sont largement élargis, que ce soit pour la réservation du voyage, les modifications à effectuer pendant le voyage ou la saisie des notes de frais en fin de déplacement.
Voyages d’affaires : des économies encore possibles !
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Après avoir mis en place des programmes voyages d’affaires et optimisé la gestion de leurs processus liés aux déplacements professionnels, les entreprises cherchent aujourd’hui d’autres leviers de rationalisation des coûts inhérents à ce poste. Les plus en avance en la matière remplacent les déplacements professionnels par des réunions virtuelles, traquent les coûts cachés, tels que les frais annexes, ou font la chasse à la récupération de la TVA...
La plupart des entreprises ont aujourd’hui mis en place une politique voyage d’affaires et ont engagé des procédures de rationalisation et de maîtrise des coûts liés aux déplacements de leurs collaborateurs. Dans le cadre de ces démarches, elles ont notamment imposé à leurs voyageurs des modes de transports et des catégories d’hôtels. Parallèlement, elles se sont attachées à réduire le nombre de leurs fournisseurs et prestataires de voyages et à centraliser leurs processus de gestion.
Voyages d’affaires : de nouveaux leviers pour optimiser les achats
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Aujourd’hui, la maîtrise des coûts dans le voyage d’affaires se complexifie. Face à ce qui reste néanmoins un besoin pour les entreprises, différents leviers peuvent être activés.
À l’instar des grands comptes, les entreprises du mid market ont aussi besoin de mieux suivre et contrôler les dépenses liées aux déplacements professionnels de leurs collaborateurs. Pour les accompagner dans cette démarche, des prestataires leur proposent différentes solutions. Celles-ci peuvent notamment s’appuyer sur les outils de gestion des voyages d’affaires et des notes de frais. « En utilisant ces solutions, les entreprises peuvent déjà générer de 3 à 5 % d’économies sur leurs notes de frais », explique Cédric de Martimprey, responsable commercial Notilus, Paris Dimo Gestion. « Ces outils leur permettent en effet de vérifier que les collaborateurs appliquent la politique voyage d’affaires de l’entreprise et que les achats en matière de déplacements se font dans la limite des budgets autorisés », ajoute pour sa part Stanislas Berteloot, directeur marketing KDS.