Atteindre des profils inaccessibles sur les canaux traditionnels

Les réseaux sociaux n’ont aucune limite géographique, ce qui en fait un véritable vivier de talents mondial, mais également plus diversifié. Qui plus est, à la différence des jobboards classiques, où les entreprises accèdent à des candidats actifs, les réseaux ne font pas de distinction et offrent la possibilité d’atteindre à part égale les talents "passifs", qui ne sont pas en recherche active d’emploi.

S’adapter aux nouvelles générations

Bien que les plateformes de recrutement traditionnelles résistent, il est incontestable que les dernières générations – Millenial, Z – sont nettement plus présentes sur les réseaux sociaux, aussi bien dans le cadre personnel que professionnel. Mettre à profit ces plateformes permettra, encore une fois, d’atteindre une cible plus large et tout aussi pertinente grâce aux nombreux indicateurs fournis : diplôme, expérience, centre d’intérêt, zone géographique, activité… « Au-delà de ce constat, il faut également prendre en compte le fait que ces nouvelles générations attendent, de la part des entreprises, des processus de recrutement plus digitalisés, transparents et interactifs », ajoute Jean-Eudes Yahouedeou.

Améliorer sa marque employeur

Autre avantage du recrutement social : l’entreprise peut renforcer sa marque employeur via la publication de contenus engageants, via des interactions directes avec les candidats ou encore via des témoignages de collaborateurs. « Les candidats peuvent découvrir la culture d’entreprise à travers ces publications quotidiennes. C’est une plus-value qui humanise davantage l’organisation et la rend plus attractive », complète le CEO de Seeqle.

Analyser et optimiser les campagnes

Via les réseaux sociaux, les entreprises obtiennent des statistiques sur les campagnes de recrutement. Elles témoignent de leur efficacité ou non grâce à des indicateurs variés : taux de clics, impressions, vues, nombre de candidatures... Ces rapports permettent aux équipes RH d’ajuster les stratégies sur les campagnes futures et d’améliorer continuellement la performance de leurs annonces. « Chaque réseau social possède cependant un environnement différent. Il est important de considérer ce facteur lors de l’analyse des données. Car il impacte les statistiques avec plus ou moins d’intensité et peut drastiquement changer les interprétations », prévient le fondateur.

Des coûts réduits par rapport aux méthodes traditionnelles

Dernier avantage : recruter sur les réseaux sociaux peut être très avantageux financièrement, notamment pour des structures à faible budget. Face à des plateformes de recrutement classiques ou des annonces payantes sur des jobboards (dont le coût est parfois excessif), le recrutement social s’avère être une bonne alternative. « La publicité ciblée sur les réseaux sociaux permet de mieux maîtriser les coûts en atteignant directement les bons candidats, ce qui réduit le gaspillage de ressources », développe Jean-Eudes Yahouedeou.

« Les exigences du recrutement ont véritablement évolué, aussi bien du côté des recruteurs que des candidats. On ne peut plus se cantonner à la seule utilisation de sites de recrutements classiques ou de jobboards. En ce sens, les réseaux sociaux sont devenus une vraie mine d’or. Ils répondent aux besoins de base d’un process de recrutement tout en donnant accès aux recruteurs à un vivier de talents en quelque sorte « illimité », intégrant de fait, des profils actifs, mais aussi passifs. Alliés au bénéfice des nouvelles technologies basées sur l’IA, les réseaux sociaux s’inscrivent dans le futur du recrutement », souligne Jean-Eudes Yahouedeou.