Le sport en entreprise, une pratique qui se développe…

Près d’un tiers (27%) des salariés français affirment pratiquer ou avoir pratiqué du sport de façon régulière grâce à leur entreprise. Cette activité revêt plusieurs formes : participation à des compétitions (9%), financement d’abonnement par l’entreprise (8%), intégration d’une salle de sport aux locaux (7%) ou encore séances organisées entre collègues (7%).

Alors que les salariés les plus jeunes sont les plus impliqués (35% des moins de 35 ans contre 18% des 50 ans et plus), on peut imaginer que cette politique du sport en entreprise s’ancrera encore davantage dans la vie professionnelle future. De plus, 23% des salariés évoquent leur intérêt pour le sport et souhaiteraient en pratiquer grâce à leur leur entreprise.

Un tiers des salariés (32%) se disent même prêts à changer d’employeur afin de bénéficier d’un environnement de travail plus sportif.

… Et qui s’appuie sur des bénéfices concrets, particulièrement en matière de santé

Selon la mission “flash” réalisée par les députés Karl Olive et Claudia Rouaux (avril 2024), les employés de bureaux sont assis durant 75% de leur temps de travail. Cette sédentarité, qui impacte leur santé, coûterait, chaque année, plus de 500 millions d’euros à l’Assurance maladie.

Les salariés interrogés dans le cadre de l’enquête OpinionWay pour Kelio, identifient ainsi largement (71%) les bénéfices du sport en matière de santé.

Selon eux, une pratique régulière influe aussi bien sur la santé physique (42%) que mentale (32%) et la gestion du stress (29%). 13% estiment également qu’elle permet de réduire l’absentéisme et le nombre d’arrêts maladie.

• Les femmes salariées perçoivent davantage les bénéfices sur la santé (77%, contre 66% des hommes)
• Les salariés des grands groupes soulignent particulièrement ces bénéfices sur la santé (81%), que ce soit physique (49%) ou mentale (40%).

62% des salariés jugent aussi que le sport permet d’améliorer la vie au sein de l’entreprise. Ainsi, 27% considèrent que la pratique sportive contribue à créer une ambiance de travail plus agréable, qu’elle favorise la cohésion d’équipe (25%), qu’elle améliore la productivité (18%) et facilite les synergies entre services (16%).

Enfin, 19% perçoivent le sport en entreprise comme un moteur de l’attractivité, notamment car il permet de fidéliser les collaborateurs et d’attirer de nouveaux talents.

Des salariés divisés sur le rôle de l’entreprise dans leur pratique sportive…

Le rôle de l’entreprise en tant qu’organisateur de la vie sportive divise les salariés : 53% jugent que chacun doit se prendre en main et 49% des salariés ne sont pas intéressés par l’idée de faire du sport grâce à leur entreprise.

À titre de repère, selon le “Baromètre national des pratiques sportives 2023” de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire, 59% des français de plus de 15 ans pratiquent déjà une activité sportive régulière et 11% de manière occasionnelle.

A noter tout de même que 54% des salariés de grands groupes et d’entreprises du commerce se positionnent en faveur d’une entreprise qui encourage leur activité sportive.

… mais prêts à y être encouragés grâce à des actions concrètes

77% des salariés interrogés citent au moins une action qui pourrait les encourager à inscrire leur activité sportive dans leur quotidien professionnel. Les leviers de motivation sont avant tout liés à des avantages logistiques et pratiques :

• 38% évoquent la mise à disposition d’infrastructures dans les locaux (salle de sport, vestiaires, douches, etc.)
• 36%, l’aménagement de leurs horaires de travail
• 29%, une participation de l’entreprise au financement de leurs activités.

Leur motivation pourrait également être stimulée par l’organisation de cours personnalisés (18%), la participation à des évènements sportifs (17%), la création d’une communauté sportive au sein de l’entreprise (13%), des activités réservées à certains salariés (femmes, seniors, etc.) (13%) et une meilleure information sur les options à leur disposition (12%).

Preuve de l’intérêt des salariés pour le sport, seuls 17% des répondants affirment qu’aucune action mise en place par leur entreprise ne pourrait les encourager à développer leur pratique.

Eric Ruty, Directeur Général de Kelio conclut : “ L’entreprise n’a pas vocation à prendre la main sur l’activité sportive des collaborateurs, qui demeure personnelle. Chacun doit ainsi pouvoir pratiquer son sport, ou se tourner vers d’autres passions, à son rythme et selon ses propres besoins. Je pense cependant que l’entreprise peut jouer un rôle de facilitateur pour favoriser l’épanouissement de ses collaborateurs. Chez Kelio, en 2022, nous avons fait le choix d’investir dans Otium, un espace de 1 500 m2 consacré à la QVCT : terrains de tennis, volley, basket, agrès, bibliothèque, salles de musique, de sieste, de danse… Nous mesurons aujourd'hui les nombreux bénéfices de la création de ce lieu : pour notre vie collective, avec par exemple une meilleure collaboration entre les équipes, mais aussi pour notre attractivité ”.

Méthodologie :
L’enquête “Les salariés et la pratique sportive en entreprise” a été réalisée par OpinionWay pour Kelio auprès d’un échantillon de 1145 salariés du privé et du public et fonctionnaires, représentatif de la population salariée française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été interrogé, du 7 au 13 mai 2024, par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d'incertitude : 1,3 à 3 points au plus pour un échantillon de 1100 répondants.